Posted by admin | Posted in Pompe à chaleur | Posted on 31-05-2010
Étiquettes : Pompe à chaleur, puids canadien, rendement
Coupler une PAC air/air ou air/eau présente un intérêt: vu que l’efficacité d’une pompe à chaleur dépend des conditions extérieures, apporter un air réchauffé de quelques degrés de plus par le puits canadien permet à la PAC de produire plus de chaleurs, donc de satisfaire davantage aux besoins thermiques si la température extérieure se situe en dessous du point d’équilibre(Point en dessous duquel la PAC n’est plus en mesure de fournir la chaleur nécessaire).
Cependant il est assez compliqué de coupler une PAC non adaptée avec un puits canadien car le débit d’air d’un PAC est bien trop grand (le débit du puits ne doit pas être trop élevée).
Si dans le même trou on rallonge le conduit du puits en ajoutant d’autres tuyaux en parallèle, la canalisation sera plus longue, on pourra donc augmenter le débit mais la perte de charge risque d’être trop importante.
Il faut donc que le trou creusé soit plus long, ce qui risque d’être plus couteux.
Avec des débits faibles et limités il vaut mieux récupérer l’énergie sur l’air rejeté et éventuellement chauffer l’air neuf avec l’énergie récupérée
Il existe des PAC à double flux air-air qui réalisent cet échange tout en assurant les débits d’air, donc le renouvèlement d’air contrôlé à l’intérieur du bâtiment. C’est le cas du VMC double flux thermodynamique.
Dans tout les cas un puits canadien ne pourra qu’être bénéfique pour l’efficacité d’une PAC.